|
|
|
Georges Tonla Briquet, Jazz'Halo (16/07/2018)
De concertactiviteiten in de Brusselse Studio Grez mogen dan op een laag pitje branden, af en toe worden er gelukkig nog opnamen gemaakt zoals deze 'Mar' van een trio rond de Spaanse (Catalonië) drummer Oriol Roca (drums) en twee vaste Italiaanse waarden met vaste stek in Brussel, Giovanni Di Domenico (piano) en Manolo Cabras (contrabas). Meteen drie protagonisten uit de Europese improvisatiescene.
Roca schreef vijf nummers terwijl zijn twee medemuzikanten eveneens elk een inbreng leverden. Je luistert naar een aaneenschakeling van mijmeringen waarbij de drie heel ingetogen en poëtisch te werk gaan. De magnetiserende en uiterst minimalistische werkwijze leidt tot een haast mystieke luisterbeleving waarbij elk gevoel van tijd en ruimte verdwijnt.
Verrassende luistertrip.
Le Vif Focus (01/12/2017)
"Le Catalan Oriol Roca, dont c'est le premier album en tant que leader, est un batteur d'une sensibilité frémissante qui ne manque pas de muscle pour autant. À l'écoute de ce magnifique trio, son jeu n'a cessé de nous renvoyer à l'un des plus grands percussionnistes qu'ait connus la free music, l'immense Barry Altschul (Sam Rivers, Anthony Braxton), dont Oriol apparaît aujourd'hui comme l'évident héritier. Mais, même si cinq des compositions du CD sont dues à sa plume, Mar ne se résume pas à son seul leader et ne pèserait pas bien lourd sans la prestation du pianiste Giovanni Di Domenico, improvisateur souple et intelligent qui transcende chaque titre -Manolo Cabras, à la contrebasse, n'étant pas en reste. Indispensable."
Raphaël Benoit, Citizen Jazz (12/11/2017)
"Le batteur barcelonais Oriol Roca a accompagné de nombreuses figures du jazz en Espagne, mais aussi dans toute l'Europe, s'illustrant notamment aux côtés de Paolo Angeli ou encore Jan Bang. Le voici pour la première fois leader, à la tête d'un trio qui joue ses propres compositions. Accompagné du pianiste Giovanni Di Domenico (Nate Wooley, Arve Henriksen, Jim O'Rourke) et du contrebassiste Manolo Cabras (Charles Gayle, Erik Vermeulen, Enrico Rava) - de vieux compagnons de route avec lesquels il compte plus de 15 ans de collaborations - il nous livre donc Mar, un album qui est bien davantage qu'une énième production dans un paysage musical de plus en plus dense.
Les compositions d'Oriol Roca sont claires, elles ont cette façon particulière de prendre leur temps, de se dévoiler tranquillement. Les notes du piano sont détachées et les enchaînements mélodiques font parfois écho aux Gnossiennes d'Erik Satie : c'est particulièrement vrai pour « Straight line », le titre qui introduit l'album. Les notes fusent et se répandent, comme propulsées, telles des lignes tracées dans l'air avec un pinceau. Vient ensuite « What's Next ? », au swing subtil et délicat qui accélère le pas mais ne retire rien de son élégance à cette musique. Toute formulée avec souplesse et agilité, elle fait penser à un acrobate qui danserait sur un fil. Il faut parfois tendre l'oreille et suivre le trio dans des postures plus effacées, un brin mélancoliques, comme avec « Cançó de bressol », pour découvrir la beauté que dissimule une certaine retenue.
Oriol Roca est de ces batteurs qui nous démontrent, par cette grande sensibilité qui le caractérise à la fois comme musicien et comme compositeur, que l'art de la percussion consiste à souligner l'impulsion d'une musique, non de taper sur quoi que ce soit. La maîtrise dont fait preuve le trio lui procure une liberté immense, celle de s'amuser ensemble, pour livrer une musique qui avance à ses rythmes, s'installe doucement pour mieux se faire entendre. Pourtant, l'œuvre est brève, l'ensemble ne dépasse pas les 42 minutes. Mar est un album gorgé de plaisirs éphémères, une musique qui prend le temps d'être concise, pour aller à l'essentiel et ne dire les choses qu'une fois."
Dave Sumner, Bird Is The Worm, Your Sunday Morning Jazz Album (01/10/2017)
"It's an uneasy serenity Oriol Roca settles into on his new recording Mar. All of the ingredients necessary for a strong dose of tranquility are present: melodic fragments suggestive of possible endings, the murmur of percussion like slow, easy breaths while dreaming, and highly-charged, vivid imagery. But the drummer, along with his trio of pianist Giovanni Di Domenico and double bassist Manolo Cabras achieve a tone that is subtly ominous and reveals a strange beauty.
"Cançó Sense Lletra" begins like a thick fog, allowing only brief glimpses of the melody hidden within. But gradually, and almost imperceptibly, it attains a momentum that cycles back upon itself, creating a layered, melodic repetition. The result is a presence far more dangerous than that which the song was introduced with. It's a similar effect on "Straight Line," in which a wisp of a melody becomes more imposing, as if it were a slowly rising tide.
A few tracks mimic the act of slowly waking up and getting ready for the rest of the Sunday. "In Dyotta" and "You're not Maurice Chevalier" twitter with life and roll out a tempo that's ready to run. But nothing they've got is anything that'll interfere with the solemn atmosphere of a peaceful Sunday morning. Nor is it anything that clashes with those tracks that present a more contemplative demeanor.
Proper Use: 1) Something to help get the brain fired up as the New York Times crossword puzzle calls out to you, 2) A soundtrack for cats chasing after the toy mice you launch across the room, or 3) Mapping out your day as you plan the rest of your weekend, and before the Monday morning blues begin their inexorable creep into your subconscious."
|
|
|
|